Zoran PAVLOVIC est Né le 14 mars 1932 à Skoplje en Yougoslave. 
  Peintre de figures, aquarelliste, peintre de cartons de tapisseries et de vitraux. 
  Tendance abstraite-lyrique. Il est diplômé d'histoire de l'art de la Faculté 
  de philosophie et de l'Académie des Beaux-Arts de Belgrade. De 1958 à 1971, 
  il a mené de pair avec la peinture une activité de critique et théoricien d'art. 
  En 1978, il a publié Le Monde de la couleur. Jusqu'en 1987, il a été professeur 
  titulaire d'histoire de l'art à la Faculté des Beaux-Arts de Belgrade. Ensuite, 
  il est devenu professeur titulaire de peinture à la Faculté des Beaux-Arts. 
  Il est membre de l'AICA (Association Internationale des Critiques d'Art). Depuis 
  1959, il expose régulièrement. Il participe à des expositions collectives, dont 
  : régulièrement le Salon d'Octobre de Belgrade; 1963 Biennale de Paris; 1967 
  Exposition universelle de Montréal. Il montre des ensembles de ses peintures, 
  aquarelles, dessins dans des expositions personnelles, d'entre lesquelles : 
  1964 Belgrade, musée d'art contemporain; 1968 Belgrade, galerie KNU, et Zurich, 
  Kleines Kunstkabinett; 1970 Belgrade, musée d'Art contemporain; 1975 Paris, 
  galerie Nane Stern; 1983 Genève, galerie de l'Hôtel de Ville; 1986 Belgrade, 
  galerie KNU; 1988 Paris, galerie du Centre culturel yougoslave; 1990 Belgrade, 
  galerie du Centre culturel municipal; 1992 et 1995 Paris, galerie Lélia Mordoch; 
  etc. Pavlovic peint autant à l'huile qu'à l'aquarelle sur grands formats. Dans 
  les années soixante, il a peint des compositions de caractère dramatique, sur 
  des thèmes engagés politiquement, construits symboliquement en forme de crucifixion, 
  dont les évocations de figures allusives, souvent célébration de personnages 
  réels, se détachent en clair-obscur sur des fonds de ténèbres. Dans la phase 
  suivante, ce thème général s'est perpétué avec un approfondissement du rôle 
  de la couleur et de la matière. À partir de 1988-1989, il réalise la série des 
  Natures mortes sévères, qu'il désigne aussi en tant que Natures mortes abstraites, 
  où, devant des fonds sombres avec des reflets argentés, il brosse fébrilement 
  des sortes de linges emmêlés, dessinés en noir et gris, aux éclats de rouge 
  et de couleurs vives, en fait motifs purement abstraits-lyriques, dont la virtuosité 
  gestuelle rappelle Vélickovic. Dans les années quatre-vingt-dix, dans une intensification 
  violente des interventions colorées, si une partie des peintures continue de 
  développer le thème des Natures mortes abstraites, bien que le motif du premier 
  plan tende à suggérer quelque présence, humaine ou indéterminée, une autre série 
  introduit la figuration relative d'objets et de corps, comme d'un siège de torture 
  au bas duquel se serait effondré le supplicié. A travers ses différentes époques, 
  ses différents thèmes, l'oeuvre de Pavlovic présente une forte unité structurelle 
  : quand les fonds tendent au calme géométrique d'un espace construit retiré 
  à l'arrière-plan, les premiers plans développent la fureur effrayante d'une 
  sorte de faune ou flore exacerbée. ( BENEZIT 1999). 
 MUSÉES: BELGRADE (Mus. d'Art contemp.)