Les terres, aux couleurs et textures différentes sont travaillées sans structure ni armature, en fines bandelettes. Les impressions des drapés sont rendues par la méthode dite de l’estampage.
La forme prend corps autour du vide. Après cuisson, certaines pièces restent à l’état brut, d’autres sont pigmentées et patinées à l’ancienne. Chaque sculpture est une pièce unique.
Les bronzes, pièces uniques, sont fondus selon le procédé dit à cire perdue par José Gonzalez Piriz dans ses ateliers espagnols d’Irun.
Les élucubrations, pièces uniques, résultent d’assemblages de matériaux de récupération.
Hommes d’espaces, de matières, de paroles, d’errances.
Ces personnages en partance de et vers l’imaginaire, à l’aune de notre humanité, demeurent uniques dans leur conception.
Porteurs de l’écho de nos voix, ainsi content-ils l’absence, le temps retrouvé, la mémoire, le bonheur des rencontres fortuites à l’autre.
Matériaux, reflets de nos états d’âme :
Terre, nourricière et source essentielle de vie ;
Bronze, empreinte intemporelle rêvée ;
Matériaux composites détournés de leur fonction première, glanés, récupérés en la libre association d’idées rebelles, incongrues, improbables. Image mosaïque de la fantaisie de nos vies.