YANKEL Jacques

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Jacques YANKEL , pseudonyme de Jakob Kikoïne est né le 14 avril 1920 à Paris.

Fils du peintre Michel Kikoïne, ami de Krémègne et de Soutine, il est né dans cet étrange et célèbre refuge des peintres en peine d'ateliers, « La Ruche», dans le quartier de Vaugirard, et y vécut son enfance jusqu'en 1932. En 1938, il fut brièvement élève de École des Arts Appliqués. Pendant la guerre, il se réfugia à Toulouse. De 1940 à 1945, à la Faculté des Sciences de Toulouse, il fit des études très poussées de géologie, se spécialisant dans la micro-géologie. Diplômé d'études supérieures de géologie en 1943. Docteur ès sciences naturelles de la Faculté de Paris en 1947. De 1948 -.1951, il fut recruté comme hydrologue-géologue au Ministère de la France d'Outre-Mer et séjourna au Soudan et a Gao. Il décida ensuite, en 1950, lui aussi après son père, de tenter sa chance en peinture. En 1952, il obtient le Premier Prix Neuman et une bourse du Prix Fénéon. En 1953, en compagnie d'Orlando Pélayo, il découvre le village de Labeaume, en Ardèche, où il s'installera tous les étés. Il a enseigné à l'École des Beaux-Arts de Paris.

Commençant à participer à des expositions collectives, en 1952 il figure à l'exposition Aspects du réalisme au Musée de Mulhouse. Il expose aux Salons des Indépendants, d'Automne et des Jeunes Peintres. En 1953, il obtient le Prix d'Afrique du Nord, le Prix Maurice Pierre, et est classé hors-concours au Prix de la Critique. En 1954, il obtient le Prix de la Société des Amateurs d'Art à la galerie des Beaux-Arts. Il expose aux Salons des Peintres Témoins de leur Temps de 1954 à 1982 ; de 1954 à 1961 de l'Ecole de Paris ; en 1957 de Mai, Comparaisons. Il est invité à la Biennale de Menton, à la Biennale de Sào Paulo. Il participe désormais à de très nombreuses expositions collectives internationales. En 1955 pour sa première exposition personnelle, il a montré un très important ensemble de ses oeuvres, galerie Drouant-David à Paris. Il expose ensuite individuellement à Paris : 1957, 1958, galerie Romanet; 1957, galerie Gérard Mourgue; 1960, galerie de Paris; 1962, galerie Romanet; 1963, galerie de Paris; depuis 1969, galerie Félix Vercel ; ainsi que galerie Yoshii de Paris ; en province: 1957,1964 à Toulouse; 1958 Rouen et Nice; 1961 Bordeaux ; 1962 Strasbourg ; 1964 Reims ; 1965 Lille ; à l'étranger Genève, en 1959, 1963 au Musée de l'Athénée ; Bruxelles, 1965; Tel-Aviv, 1966; Amsterdam, 1966; New York, depuis 1967 galerie Félix Vercel ;1991 Tokyo, galerie Yoshii.

Dans les années cinquante, son art procède de l'expressionnisme, se référant à Gruber, Lorjou, Buffet, Rebeyrolle, avec de solides qualités de matière. Après 1960, il s'éloigne de l'expressionnisme pour atteindre à une plus grande liberté d'invention plastique, dans une sorte d'expressionnisme abstrait. Selon les moments, les thèmes qui motivent ses effusions colorées dans des matières foisonnantes, sont: des orchestres, des manèges, des cirques, le village de Labeaume, les toits des maisons des villages, le carnaval de Nice, des portraits d'amis, dont celui de Philippe Soupault, des coqs, des paysages d'Israël, Venise, etc. On retrouve, chez ce peintre doué, homme chaleureux, aux amitiés fidèles, artiste de naissance, scientifique de haut niveau, un peu de tous ces thèmes narratifs communs, pratiqués par la plupart des peintres figuratifs, de sa génération et autour, comme s'il s'agissait d'un parcours obligé, et dont il aurait pu éviter le pittoresque au profit d'une authenticité plus profonde. La meilleure part de son ceuvre consiste peut-être en ce qu'il peignait directement avec les doigts, à pleins tubes : «J'en vins à retrouver les rythmes simples et essentiels des grandes coulées de toits du village, les sillons, les rides superbes de la nature. », participant alors pleinement de certains de ses sujets, en négligeant l'anecdote pour n'en retenir que les rythmes primordiaux, en accord avec l'universel.

Jacques Busse (Benezit 1999)


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